« Nous sommes en 2183 et l’humanité, désormais capable de dépasser la vitesse de la lumière, est entrée en contact avec de nombreuses races extraterrestres. Elle lutte à présent pour se faire une place sur l’échiquier galactique.
Vous êtes le commandant Shepard, officier des forces armées de l’Alliance interstellaire, seule et unique ligne de défense de l’humanité face aux menaces d’une vaste galaxie. De vos actions et décisions à bord de la frégate Normandy dépendra le sort de l’espèce humaine… et de toute la galaxie. »
Concepteurs : Drew Karpyshyn (Scénariste) & Casey Hudson
Developpeur : Bioware
Editeurs : Electronic Arts (PC, PS3), Microsoft Game Studios (Xbox 360)
Plate-forme : Xbox 360 (2007), PC (2008), PS3 (2012)
Developpeur : Bioware
Editeurs : Electronic Arts (PC, PS3), Microsoft Game Studios (Xbox 360)
Plate-forme : Xbox 360 (2007), PC (2008), PS3 (2012)
La science-fiction et moi, ce n'est pas l'amour fou. Je voudrais qu'on s'entende bien, mais je n'ai pas encore eu ce « déclic » et j'envie les lecteurs de ce genre qui me semble inaccessible. Pourtant, lorsque j'ai entendu parler de Mass Effect, je n'ai pas hésité et j'espérais que, si je n'accrochais pas au domaine de la littérature, je pourrais essayer avec celui du jeu vidéo.
Vous êtes donc le commandant Shepard, un personnage qui vous appartient et que vous façonnerez au fil de la saga. Car c'est la particularité du jeu ; le héros est personnalisable. Du choix du sexe jusqu'à ses origines, en passant par son physiques et sa spécialité, pour terminer jusqu'à son caractère que vous pourrez développer au cours du jeu. Que feriez-vous donc ? Une Mary-Sue ? Un anti-Héros ? Une grande gueule ou un personnage de « gris » ? Je ne peux que vous conseiller de jouer le jeu et de suivre, pour le meilleur et le pire, la ligne de conduite et de logique de votre Shepard. Quoi que vous fassiez, il se retrouvera dans une aventure qui surpassera les rêves les plus fous. Ce premier opus ouvre ainsi sur les prémices de la légende, votre légende qui, mine de rien, va très vite s'emballer.
Vous commencez ainsi : lors d'une mission qui a pour principe de tester vos aptitudes en récupérant une balise, vous vous retrouvez au mauvais endroit, au mauvais moment. Piégé et mise en échec, vous n'avez plus d'autres choix qu'endosser un rôle qui vous dépasse afin de rétablir l'ordre et la paix avant qu'il ne soit trop tard ! Et bon Dieu, qu'est-ce que vous allez baver pour vous faire entendre ! Mais au moins, c'est assez réaliste, après tout, comment vous, pauvre petit(e) humain(e), avez un poids contre le grand conseil et cet illustre personnage dont on chante les louanges ? Ce problème hiérarchique, de jeux politiques et d'administration, bien qu'ils vous feront serrer des dents, sont pour moi vraiment appréciables ; comme dans la vie, ma chère Shepard va devoir jouer des coudes pour aller au bout de ses projets. Elle va crier, ruser, voir même péter des gueules, entre investigations, rencontres surprenantes, révélations inattendues et pluies de balles. Je ne me suis pas ennuyée durant cette quête principale. Elle peut paraître peu original, un peu vu et revu, mais ce sont tous les éléments et les détails qui gravitent autour de cette histoire qui font toute l'originalité et la richesse de Mass Effect. Je regrette presque qu'elle soit assez courte, voir même rapide, mais j'ai pris un grand plaisir à parcourir l'espace, à la découverte de nouveaux paysages, races ou organisations.
Bien qu'en y pensant, ça m'aurait plût si on avait eu la possibilité de visiter les planètes d'origines de certaines races. Certes, vous les trouverez durant toute votre aventure, mais ma curiosité de connaître leurs moeurs, leurs cultures et leurs habitats, me laisse tout de même une petite amertume. Leurs character design changent du classique petit bonhomme vert et j'ai un certain coup de coeur pour les Turriens, les Quariens et les Elcors. Pourquoi les Elcors diront certains joueurs ? Ils sont sympathiques, par leurs physiques et mimiques ; j'ai envie de leur faire un gros câlin... Bref, à vous de les découvrir et pour ceux qui ont fait le voyage, quelles sont vos races favorites ?
En parlant de nos chers amis extraterrestres, vous ne pensiez tout de même que vous allez partir à l'aventure sans compagnons ? Deux humains, une Quarienne, un Turrien, une Asari et un Krogan. Voilà la petite élite qui vous accompagnera pour le meilleur et surtout pour le pire. Enfin, entre autres. En réalité, vous n'avez droit qu'à deux compagnons lors de vos missions. À vous de choisir qui vous accompagnera selon leurs capacités ou bien votre affinité. Je n'aurais pas dit non pour une troisième place pour ma part, ayant eu trois coups de coeurs pour mes compagnons (Garrus le Turrien, Tali la Quarienne et Liara l'Asari). Chacun à son propre caractère, ligne de conduite, choix moraux, parfois plus travaillés que d'autres, offrant un certain charme. Par exemple, le fait qu'un de vos compagnons soit raciste, allant jusqu'à comparer les aliens à des animaux, c'est original, même ironique quand on sait que la société est devenue intergalactique. Je salue l'audace, mais cela ne m'a pas empêché de lui rabattre son claquet ! Et à contrario, j'ai moins accroché pour d'autres, surtout quand l'un d'autre eux est le parfait « chevalier blanc » tant il frôle la perfection. J'avoue préférer le charme d'un personnage plus nuancé ; c'est plus réaliste, plus « humain ».
Et si vous avez un coup de coeur, pourquoi ne pas entamer une relation plus... intime ? Ha, par contre, je vous arrête tout de suite ; dans ce premier opus, seulement trois de vos compagnons peuvent être romancés : les deux humains Ashley (Hétéro) et Kadain (Hétéro), ainsi que Liara (Bi). Je ne vais pas m'éterniser sur ce point, car je n'ai pas lancé de romance, bien que le jeu désirait que je me jette dans les bras d'un de mes prétendant. C'est là l'aspect un peu « foireux » du système de romance ; si par malheur vous vous rapprochez d'eux, par simple curiosité, juste pour faire connaissance, l'option de romance se lance automatiquement. Et vous allez devoir brisé des coeurs pour tout remettre dans l'ordre, mais ce n'est qu'un détail. Un autre point négatif dans le côté relationnel, mais là c'est purement personnel, c'est le fait qu'il n’y ait pas assez d’interactions avec nos compagnons. J'aime échanger, faire connaissance, agresser mes interlocuteurs de questions, je ne m’en lasse pas, car je suis curieuse. Bon, c'est tout de même assez bien dosé dans ce premier opus, mais je suis une accro au relationnel, surtout quand cela engage d'autres moeurs/races/sociétés... Et puis, il y a toujours le codex que vous pourrez lire si vous êtes assoiffés de connaissances.
Pour revenir à l'histoire, vous allez devoir faire des choix, parfois difficiles, mais qui vous rappelleront qu'il n'y a pas de victoires sans sacrifices. Ils peuvent influencer le cours de l'aventure, de la vie de certains personnages et plonger votre Héros dans le côté obscur de la force ou vers la lumière de la sagesse (traduction : vous deviendrez soit plus pragmatiques ou bien conciliant). Sur ce dernier point, c'est plus pour étoffer votre personnage, lui donner une profondeur dans ses choix moraux, mais qui aura tout de même des répercutions ; cela vous permet ainsi de débloquer des dialogues qui peuvent aussi bien vous dépatouiller ou au contraire foutre la pagaille durant certaines quêtes.
Bonnes transition pour parler des quêtes secondaires, tantôt sympathiques, tantôt ennuyantes à souhait. Je fais partie de ces joueurs qui cherchent à terminer au maximum un jeu, mais il est vrai que Mass Effect m'a fait frôler l'overdose. Une partie d'entre elles, se résume en une phrase : vous arrivez sur une planète, cherchez s'il n'y a pas des ressources ou des débris, avant de partir sur une base ayant tous fait appel au même architecte pour combattre vos ennemis avant de repartir. Fin. Une ou deux fois, ça va, mais au bout d'un moment, cela devenait déroutant et je regrette qu'il n'y ait pas plus de diversités.
Pour finir, un petit avis personnel, j'ai tout simplement adoré le dernier chapitre avec la bataille finale. Entre cette tension qui s'est installé, ce paysage ravagé, le sentiment d'être à la fin de tout et que vous, petit être parmi tant d'autres, vous êtes devenu la dernière lueur d'espoir face à une force qui vous est supérieur... C'était grandiose !
Niveau gameplay, je fus plutôt satisfaite dans l'ensemble. Je ne sais comment c'est sur PC, mais pour ma part, sur PS3, on a une bonne prise en main. Les combats sont dynamiques, bien que je regrette le manque de défi avec les armes en recharge illimité ou bien une phase de combat à la Star Wars où vous pourrez éjecter votre pilote de son siège afin de prendre les commandes de votre vaisseau.
Le système d'équipement m'a parfois agacé parce que vous êtes obligé d'être dans votre vaisseau pour changer l'équipement de vos compagnons n'étant pas avec vous. Evidemment, qui dit équipement, dit inventaire et sur ce point, il est digne d'un sac de Marry Poppins ! Vous ne manquerez pas d'équipements en fouillant vos ennemis. Sérieusement, j'ai tellement économisé avec ça qu'à la fin je ne savais plus quoi faire de mon argent ! Même en achetant les armures et les armes les plus chères pour ma petite équipe j'en avais encore trop !
La roue de dialogue est, quant à elle, un peu foireuse. C'est bien simple, ce qui est écrit n'est pas ce que dira votre Shepard. Et parfois cela donne un résultat à l'opposé que vous cherchiez. Mais bon, dans un sens, on démarque des réponses froides (généralement troisième choix) conciliantes (premier choix) et d'autres quelque peu narquoises (second choix). C'est cette dernière qui peut nous tromper, mais quand on sait où elle se situe sur la roue de dialogue, on est paré. Je regrette par ailleurs qu'il y ait ces trois lignes de conduites (plus ceux que vous débloquez avec le système de conciliation et de pragmatisme) qui rappelle par ailleurs la roue de dialogue de Dragon Age 2 (Jeu aussi crée par Bioware). Cela manque un peu de nuances et de complexité dans les dialogues qu'on retrouvera plus tard dans Dragon Age Origins, mais j'imagine que le jeu s'est autorisé cette liberté au vu du fait que le Héros n'ait pas de doublage, à contrario de Mass Effect.
D'un point de vue technique, le graphisme est vraiment plaisant même après dix ans de vie ; que ça soit les effets visuels, les paysages (certains bien dépaysant) ou le character design, je pense qu'il faut vraiment être pointilleux et exigeant pour s'y rebuter. Quelques beugs de temps en temps, mais rien de bien méchant, enfin, pour ma part. Certains m'ont bien fait sourire plus qu'ils m'ont dérangé. On peut quand même reprocher deux choses : le fait que les baraquements et les entrepôts ont tous la même architecture, et le manque d'expression sur les visages humains. Combiné ça avec le doublage français peu convaincant de Shepard et vous avez le combo du pire jeu d'acteur de Bioware... Quoi que... En y pensant, Hawke, le héros de Dragon Age 2, n'est pas mal dans son genre…
Mais que serait un jeu vidéo sans musiques ? Jack Wall et Sam Hulick nous offrent là une bande son fort appréciable aux inspirations futuristes et épiques ; tantôt d'orchestre, tantôt électronique, les deux compositeurs ont su illustrer les moindres tournant de votre aventure. Peut-être même que vous prendrez un petit bout de Mass Effect dans vos casques ? Et réveiller le Shepard qui est en vous au rythme de la musique et de votre vie...
Vous commencez ainsi : lors d'une mission qui a pour principe de tester vos aptitudes en récupérant une balise, vous vous retrouvez au mauvais endroit, au mauvais moment. Piégé et mise en échec, vous n'avez plus d'autres choix qu'endosser un rôle qui vous dépasse afin de rétablir l'ordre et la paix avant qu'il ne soit trop tard ! Et bon Dieu, qu'est-ce que vous allez baver pour vous faire entendre ! Mais au moins, c'est assez réaliste, après tout, comment vous, pauvre petit(e) humain(e), avez un poids contre le grand conseil et cet illustre personnage dont on chante les louanges ? Ce problème hiérarchique, de jeux politiques et d'administration, bien qu'ils vous feront serrer des dents, sont pour moi vraiment appréciables ; comme dans la vie, ma chère Shepard va devoir jouer des coudes pour aller au bout de ses projets. Elle va crier, ruser, voir même péter des gueules, entre investigations, rencontres surprenantes, révélations inattendues et pluies de balles. Je ne me suis pas ennuyée durant cette quête principale. Elle peut paraître peu original, un peu vu et revu, mais ce sont tous les éléments et les détails qui gravitent autour de cette histoire qui font toute l'originalité et la richesse de Mass Effect. Je regrette presque qu'elle soit assez courte, voir même rapide, mais j'ai pris un grand plaisir à parcourir l'espace, à la découverte de nouveaux paysages, races ou organisations.
Bien qu'en y pensant, ça m'aurait plût si on avait eu la possibilité de visiter les planètes d'origines de certaines races. Certes, vous les trouverez durant toute votre aventure, mais ma curiosité de connaître leurs moeurs, leurs cultures et leurs habitats, me laisse tout de même une petite amertume. Leurs character design changent du classique petit bonhomme vert et j'ai un certain coup de coeur pour les Turriens, les Quariens et les Elcors. Pourquoi les Elcors diront certains joueurs ? Ils sont sympathiques, par leurs physiques et mimiques ; j'ai envie de leur faire un gros câlin... Bref, à vous de les découvrir et pour ceux qui ont fait le voyage, quelles sont vos races favorites ?
En parlant de nos chers amis extraterrestres, vous ne pensiez tout de même que vous allez partir à l'aventure sans compagnons ? Deux humains, une Quarienne, un Turrien, une Asari et un Krogan. Voilà la petite élite qui vous accompagnera pour le meilleur et surtout pour le pire. Enfin, entre autres. En réalité, vous n'avez droit qu'à deux compagnons lors de vos missions. À vous de choisir qui vous accompagnera selon leurs capacités ou bien votre affinité. Je n'aurais pas dit non pour une troisième place pour ma part, ayant eu trois coups de coeurs pour mes compagnons (Garrus le Turrien, Tali la Quarienne et Liara l'Asari). Chacun à son propre caractère, ligne de conduite, choix moraux, parfois plus travaillés que d'autres, offrant un certain charme. Par exemple, le fait qu'un de vos compagnons soit raciste, allant jusqu'à comparer les aliens à des animaux, c'est original, même ironique quand on sait que la société est devenue intergalactique. Je salue l'audace, mais cela ne m'a pas empêché de lui rabattre son claquet ! Et à contrario, j'ai moins accroché pour d'autres, surtout quand l'un d'autre eux est le parfait « chevalier blanc » tant il frôle la perfection. J'avoue préférer le charme d'un personnage plus nuancé ; c'est plus réaliste, plus « humain ».
Et si vous avez un coup de coeur, pourquoi ne pas entamer une relation plus... intime ? Ha, par contre, je vous arrête tout de suite ; dans ce premier opus, seulement trois de vos compagnons peuvent être romancés : les deux humains Ashley (Hétéro) et Kadain (Hétéro), ainsi que Liara (Bi). Je ne vais pas m'éterniser sur ce point, car je n'ai pas lancé de romance, bien que le jeu désirait que je me jette dans les bras d'un de mes prétendant. C'est là l'aspect un peu « foireux » du système de romance ; si par malheur vous vous rapprochez d'eux, par simple curiosité, juste pour faire connaissance, l'option de romance se lance automatiquement. Et vous allez devoir brisé des coeurs pour tout remettre dans l'ordre, mais ce n'est qu'un détail. Un autre point négatif dans le côté relationnel, mais là c'est purement personnel, c'est le fait qu'il n’y ait pas assez d’interactions avec nos compagnons. J'aime échanger, faire connaissance, agresser mes interlocuteurs de questions, je ne m’en lasse pas, car je suis curieuse. Bon, c'est tout de même assez bien dosé dans ce premier opus, mais je suis une accro au relationnel, surtout quand cela engage d'autres moeurs/races/sociétés... Et puis, il y a toujours le codex que vous pourrez lire si vous êtes assoiffés de connaissances.
Pour revenir à l'histoire, vous allez devoir faire des choix, parfois difficiles, mais qui vous rappelleront qu'il n'y a pas de victoires sans sacrifices. Ils peuvent influencer le cours de l'aventure, de la vie de certains personnages et plonger votre Héros dans le côté obscur de la force ou vers la lumière de la sagesse (traduction : vous deviendrez soit plus pragmatiques ou bien conciliant). Sur ce dernier point, c'est plus pour étoffer votre personnage, lui donner une profondeur dans ses choix moraux, mais qui aura tout de même des répercutions ; cela vous permet ainsi de débloquer des dialogues qui peuvent aussi bien vous dépatouiller ou au contraire foutre la pagaille durant certaines quêtes.
Bonnes transition pour parler des quêtes secondaires, tantôt sympathiques, tantôt ennuyantes à souhait. Je fais partie de ces joueurs qui cherchent à terminer au maximum un jeu, mais il est vrai que Mass Effect m'a fait frôler l'overdose. Une partie d'entre elles, se résume en une phrase : vous arrivez sur une planète, cherchez s'il n'y a pas des ressources ou des débris, avant de partir sur une base ayant tous fait appel au même architecte pour combattre vos ennemis avant de repartir. Fin. Une ou deux fois, ça va, mais au bout d'un moment, cela devenait déroutant et je regrette qu'il n'y ait pas plus de diversités.
Pour finir, un petit avis personnel, j'ai tout simplement adoré le dernier chapitre avec la bataille finale. Entre cette tension qui s'est installé, ce paysage ravagé, le sentiment d'être à la fin de tout et que vous, petit être parmi tant d'autres, vous êtes devenu la dernière lueur d'espoir face à une force qui vous est supérieur... C'était grandiose !
Niveau gameplay, je fus plutôt satisfaite dans l'ensemble. Je ne sais comment c'est sur PC, mais pour ma part, sur PS3, on a une bonne prise en main. Les combats sont dynamiques, bien que je regrette le manque de défi avec les armes en recharge illimité ou bien une phase de combat à la Star Wars où vous pourrez éjecter votre pilote de son siège afin de prendre les commandes de votre vaisseau.
Le système d'équipement m'a parfois agacé parce que vous êtes obligé d'être dans votre vaisseau pour changer l'équipement de vos compagnons n'étant pas avec vous. Evidemment, qui dit équipement, dit inventaire et sur ce point, il est digne d'un sac de Marry Poppins ! Vous ne manquerez pas d'équipements en fouillant vos ennemis. Sérieusement, j'ai tellement économisé avec ça qu'à la fin je ne savais plus quoi faire de mon argent ! Même en achetant les armures et les armes les plus chères pour ma petite équipe j'en avais encore trop !
La roue de dialogue est, quant à elle, un peu foireuse. C'est bien simple, ce qui est écrit n'est pas ce que dira votre Shepard. Et parfois cela donne un résultat à l'opposé que vous cherchiez. Mais bon, dans un sens, on démarque des réponses froides (généralement troisième choix) conciliantes (premier choix) et d'autres quelque peu narquoises (second choix). C'est cette dernière qui peut nous tromper, mais quand on sait où elle se situe sur la roue de dialogue, on est paré. Je regrette par ailleurs qu'il y ait ces trois lignes de conduites (plus ceux que vous débloquez avec le système de conciliation et de pragmatisme) qui rappelle par ailleurs la roue de dialogue de Dragon Age 2 (Jeu aussi crée par Bioware). Cela manque un peu de nuances et de complexité dans les dialogues qu'on retrouvera plus tard dans Dragon Age Origins, mais j'imagine que le jeu s'est autorisé cette liberté au vu du fait que le Héros n'ait pas de doublage, à contrario de Mass Effect.
D'un point de vue technique, le graphisme est vraiment plaisant même après dix ans de vie ; que ça soit les effets visuels, les paysages (certains bien dépaysant) ou le character design, je pense qu'il faut vraiment être pointilleux et exigeant pour s'y rebuter. Quelques beugs de temps en temps, mais rien de bien méchant, enfin, pour ma part. Certains m'ont bien fait sourire plus qu'ils m'ont dérangé. On peut quand même reprocher deux choses : le fait que les baraquements et les entrepôts ont tous la même architecture, et le manque d'expression sur les visages humains. Combiné ça avec le doublage français peu convaincant de Shepard et vous avez le combo du pire jeu d'acteur de Bioware... Quoi que... En y pensant, Hawke, le héros de Dragon Age 2, n'est pas mal dans son genre…
Mais que serait un jeu vidéo sans musiques ? Jack Wall et Sam Hulick nous offrent là une bande son fort appréciable aux inspirations futuristes et épiques ; tantôt d'orchestre, tantôt électronique, les deux compositeurs ont su illustrer les moindres tournant de votre aventure. Peut-être même que vous prendrez un petit bout de Mass Effect dans vos casques ? Et réveiller le Shepard qui est en vous au rythme de la musique et de votre vie...
Une aventure palpitante et dépaysant, le premier Mass Effect nous offre là une histoire « dont vous êtes le héros » qui saura ravir les joueurs malgré ses quelques défauts. Si vous êtes amoureux de la science-fiction ou même d’un bon jeu RPG, alors je vous souhaite la bienvenue à bord du vaisseau le Normandy.