Il est des larmes qui ne sèchent pas. Il est des blessures qui restent ouvertes.
Il est des êtres qui les surmontent quand d’autres finissent par sombrer.
Il est ceux qui les gardent en eux. À jamais.
Comment survivre quand on est la seule personne éveillée parmi des êtres en proie à des cauchemars éternels ?
Princesse héritière de Modighjem, Liv se retrouve isolée, prisonnière de son pays désormais morne, séparée du reste du monde par un bois infranchissable, né le soir de la malédiction. Jusqu’au jour où son destin erratique croise celui de ce personnage entouré de ténèbres, avec son parapluie pagode et ses airs de prince maudit…
Pourquoi continuer à vivre quand les personnes qui nous étaient chères ont été massacrées, quand une principauté entière a sombré face à la rage des hommes et que l’on est seul, le dernier représentant de son peuple ?
Lennart Leifsen a choisi la vengeance comme raison d’exister. Retranché dans son lugubre manoir, penché sur son rouet, il tisse chaque soir, à partir de ses larmes, le sort qui maintient les Modigs sous le joug de ses tourments. Jusqu’à ce que survienne cette jeune fille dépenaillée, aussi agaçante qu’inconsciente, et que les larmes providentielles se refusent à lui…
Il est des êtres qui les surmontent quand d’autres finissent par sombrer.
Il est ceux qui les gardent en eux. À jamais.
Comment survivre quand on est la seule personne éveillée parmi des êtres en proie à des cauchemars éternels ?
Princesse héritière de Modighjem, Liv se retrouve isolée, prisonnière de son pays désormais morne, séparée du reste du monde par un bois infranchissable, né le soir de la malédiction. Jusqu’au jour où son destin erratique croise celui de ce personnage entouré de ténèbres, avec son parapluie pagode et ses airs de prince maudit…
Pourquoi continuer à vivre quand les personnes qui nous étaient chères ont été massacrées, quand une principauté entière a sombré face à la rage des hommes et que l’on est seul, le dernier représentant de son peuple ?
Lennart Leifsen a choisi la vengeance comme raison d’exister. Retranché dans son lugubre manoir, penché sur son rouet, il tisse chaque soir, à partir de ses larmes, le sort qui maintient les Modigs sous le joug de ses tourments. Jusqu’à ce que survienne cette jeune fille dépenaillée, aussi agaçante qu’inconsciente, et que les larmes providentielles se refusent à lui…
Voilà une maison d'édition dont j'ai souvent entendu les louanges durant mon DUT Métiers du Livre et du Patrimoine. Petite maison dont on ne tarissait pas d'éloges sur son travail éditorial et je me suis dit, qu'un jour, j'aurais mon propre avis sur la question. Finalement, l'occasion s'y prêtera grâce à un service presse. Donc, merci Magic Mirror pour m'avoir permis de chroniquer ce roman et faire ainsi un peu plus connaissance avec votre ligne éditoriale !
Réécriture du conte de La Belle au Bois Dormant, avec quelques éléments inspirés d'autres oeuvres, il faut avouer que la force de ce roman réside surtout dans sa réinterprétation du conte. Pas qu'un simple copié-collé, on voit qu'il y a eu un désirs d'approfondir le travail d'écriture pour en faire un univers original, avec des petites inspirations de fantasy et d'âge industriel. Les éléments de reprises des contes se sont bien incorporés et le tout forme un contexte cohérent. On peut, peut-être, regretter que cela soit un peu léger au niveau de l'univers, mais on peut se dire que c'est de bonne guerre, car si on regarde nos contes traditionnels, comme Blanche-Neige de nos chers frères Grimm, vous ne trouverez pas une annexe sur la politique des royaumes ou sur la langue des nains et de leurs moeurs.
Cependant, j'ai parfois trouvé qu'il y avait quelques longueurs ; la quatrième couverture a résumé toute la première partie du Bois-sans-songe et peu d’événements, ou de personnages, vont agrémenter le scénario jusque là. Si avant même ma première lecture on m'a ainsi posé les bases, j'ai eu ainsi ce sentiment qu'on m'a retiré la sensation du voyage et de la découverte. Finalement, je trouve qu'il restait peu de chose à découvrir sur l'univers du Bois-sans-songe et j'ai dpnc espéré qu'il y ait quelques rebondissements inattendus pour me tenir en haleine. Néanmoins, je regrette que l'auteur n'ait pas voulu passer sous silence certains éléments pour amener à de réelles révélations qui aurait pimenté la lecture. Comme l'identité de Lennart Leifsan, par exemple, qui a été volontairement montré à travers des inter-chapitres. Certains indices sont tellement grands et visibles qu'avec un peu de perspicacité et d'imagination, vous pouvez deviner une grande partie du déroulement de l'histoire à la moitié de votre lecture. Tel perso est un traître ? Celui-ci est en réalité exécrable et sans cœur ? He bien je m'en suis doutée, car c'était écrit entre les lignes... Et c'est bien dommage, parce que le Bois-sans-songe a tout de même du potentiel.
Ainsi, je suis mitigée ; il y a de bonnes idées, de la bonne volonté, mais je n'ai pas vibré, le Bois-sans-songe ne m'a pas fait voyager comme je l'aurais espérée. Et les personnages ne m'ont pas aidé dans cette immersion tant désirée.
Pourtant, j'étais assez emballée durant les premières pages, à la rencontre du personnage de Lennart Leifsen. Et là, on voit toute la force de l'écriture de l'auteur, qui ne fait pas que nous relater l'histoire, mais nous montre la souffrance et met des mots sur sa colère. Les descriptions sont sincères et justes, imagées, avec le sens du détail sur les gestes, la parole et le ressenti. Le désespoir de Lennart est assez authentique et on éprouve de la sympathie pour lui dès les premières pages. On comprend sa soif de vengeance, sa rage, mais... Parfois, j'ai trouvé que c'était surjoué dans son rôle d'antagoniste et malgré une bonne écriture, j'ai l'impression qu'il y a un déséquilibre sur le travail de la psychologie entre les différents personnages.
Si Lennart Leifsen va plus au moins suivre une logique de conduite et de pensées, l'héroïne, Liv, semble se perdre dans sa propre logique. Petit bout de femme avec son petit caractère, qui ne veut pas se laisser manipuler et chérissant son entourage, c'était un personnage en soit assez sympathique à suivre qui se défait de l'image naïve et écervelée de la princesse. Bien qu'elle soit ignorante sur certains points, cela lui donnait un petit côté plus humain. Mais dés lors où Lennart et Liv se rencontrent, j'ai eu bien du mal à m'accrocher à ce personnage car je trouvais qu'elle manquait de stabilité psychique. Son humeur change très rapidement entre sa témérité, sa peur pour Lennart, son inconscience, sa pitié pour Lennart, à ses insultes pour le peuple de Lennart, à nouveau sa peur pour lui, à nouveau sa pitié, tout d'un coup une peur viscérale pour lui, sa honte sur la guerre, à nouveau sa témérité prompte à lui tenir tête, encore sa peur pour lui, son désir qu'il l'aide, qui ne l'aide pas, qui l'aide... Son comportement et ses pensées ne semblent pas logiques à certains moments, ce qui a entraîné à mes yeux une perte de crédibilité. De ce fait, j'ai eu du mal à croire en leur relation car le lien qui s'est construit entre eux me semble précipité et peu naturel. Bien qu'on explique le rattachement de Liv avec le fait qu'elle a partagé la souffrance de Lennart et entrevu ce qu'il était avant que son coeur se noircisse, cela aurait gagné en authenticité si son comportement était plus nuancé, moins chaotique et plus logique.
Et pour ce qui est des personnages secondaires, j'ai trouvé que leurs réactions manquaient de naturel, un peu forcées et surjouées... Comme dans certains de nos contes traditionnels si on y réfléchit bien et c'est pourquoi j'ai accepté le traitement fait sur leurs personnes ; je n'ai peut-être pas accrochée, mais ce n'est pas si grave dans la mesure où ils ne rabaissent pas le récit et si on prend du recul, on voit qu'ils répondent à l'atmosphère général de l'oeuvre.
Cependant, j'ai parfois trouvé qu'il y avait quelques longueurs ; la quatrième couverture a résumé toute la première partie du Bois-sans-songe et peu d’événements, ou de personnages, vont agrémenter le scénario jusque là. Si avant même ma première lecture on m'a ainsi posé les bases, j'ai eu ainsi ce sentiment qu'on m'a retiré la sensation du voyage et de la découverte. Finalement, je trouve qu'il restait peu de chose à découvrir sur l'univers du Bois-sans-songe et j'ai dpnc espéré qu'il y ait quelques rebondissements inattendus pour me tenir en haleine. Néanmoins, je regrette que l'auteur n'ait pas voulu passer sous silence certains éléments pour amener à de réelles révélations qui aurait pimenté la lecture. Comme l'identité de Lennart Leifsan, par exemple, qui a été volontairement montré à travers des inter-chapitres. Certains indices sont tellement grands et visibles qu'avec un peu de perspicacité et d'imagination, vous pouvez deviner une grande partie du déroulement de l'histoire à la moitié de votre lecture. Tel perso est un traître ? Celui-ci est en réalité exécrable et sans cœur ? He bien je m'en suis doutée, car c'était écrit entre les lignes... Et c'est bien dommage, parce que le Bois-sans-songe a tout de même du potentiel.
Ainsi, je suis mitigée ; il y a de bonnes idées, de la bonne volonté, mais je n'ai pas vibré, le Bois-sans-songe ne m'a pas fait voyager comme je l'aurais espérée. Et les personnages ne m'ont pas aidé dans cette immersion tant désirée.
Pourtant, j'étais assez emballée durant les premières pages, à la rencontre du personnage de Lennart Leifsen. Et là, on voit toute la force de l'écriture de l'auteur, qui ne fait pas que nous relater l'histoire, mais nous montre la souffrance et met des mots sur sa colère. Les descriptions sont sincères et justes, imagées, avec le sens du détail sur les gestes, la parole et le ressenti. Le désespoir de Lennart est assez authentique et on éprouve de la sympathie pour lui dès les premières pages. On comprend sa soif de vengeance, sa rage, mais... Parfois, j'ai trouvé que c'était surjoué dans son rôle d'antagoniste et malgré une bonne écriture, j'ai l'impression qu'il y a un déséquilibre sur le travail de la psychologie entre les différents personnages.
Si Lennart Leifsen va plus au moins suivre une logique de conduite et de pensées, l'héroïne, Liv, semble se perdre dans sa propre logique. Petit bout de femme avec son petit caractère, qui ne veut pas se laisser manipuler et chérissant son entourage, c'était un personnage en soit assez sympathique à suivre qui se défait de l'image naïve et écervelée de la princesse. Bien qu'elle soit ignorante sur certains points, cela lui donnait un petit côté plus humain. Mais dés lors où Lennart et Liv se rencontrent, j'ai eu bien du mal à m'accrocher à ce personnage car je trouvais qu'elle manquait de stabilité psychique. Son humeur change très rapidement entre sa témérité, sa peur pour Lennart, son inconscience, sa pitié pour Lennart, à ses insultes pour le peuple de Lennart, à nouveau sa peur pour lui, à nouveau sa pitié, tout d'un coup une peur viscérale pour lui, sa honte sur la guerre, à nouveau sa témérité prompte à lui tenir tête, encore sa peur pour lui, son désir qu'il l'aide, qui ne l'aide pas, qui l'aide... Son comportement et ses pensées ne semblent pas logiques à certains moments, ce qui a entraîné à mes yeux une perte de crédibilité. De ce fait, j'ai eu du mal à croire en leur relation car le lien qui s'est construit entre eux me semble précipité et peu naturel. Bien qu'on explique le rattachement de Liv avec le fait qu'elle a partagé la souffrance de Lennart et entrevu ce qu'il était avant que son coeur se noircisse, cela aurait gagné en authenticité si son comportement était plus nuancé, moins chaotique et plus logique.
Et pour ce qui est des personnages secondaires, j'ai trouvé que leurs réactions manquaient de naturel, un peu forcées et surjouées... Comme dans certains de nos contes traditionnels si on y réfléchit bien et c'est pourquoi j'ai accepté le traitement fait sur leurs personnes ; je n'ai peut-être pas accrochée, mais ce n'est pas si grave dans la mesure où ils ne rabaissent pas le récit et si on prend du recul, on voit qu'ils répondent à l'atmosphère général de l'oeuvre.
Mitigé est le mot. Il y a un bon travail de réalisé sur la réécriture du conte et l'autrice n'a pas à rougir de sa plume. Bien que le Bois-sans-songe soit un roman au timbre trop léger et prévisible, c'est surtout le traitement maladroit de la psychologie des deux héros, et particulièrement celui de Liv, qui aura terni ma lecture et m'a empêché d'atteindre l'immersion tant voulue. Malgré tout, cela reste quand même une lecture sans prise de tête qui, j'en suis sûr, saura plaire bon nombre de lecteurs.
« Venue du sud, une brise d'une douloureuse douceur choisit cet instant pour s'inviter jusqu'à lui. Elle s'immisça entre les plis de sa large cravate émeraude, souleva de longues mèches de ses cheveux noirs, tout en charriant le contraste entre l'odeur de la mort et la dureté des musiques et des vivats bruyants du peuple de Modighjem.
Il ne fallut rien de plus pour que Lennart se raidisse devant l'affront supplémentaire que lui faisaient ces chants de victoire et ces sons, immémoriaux et infâmes, qui s'extirpaient des antiques cromornes de Modighjem.
Le moment était venu.
L'attente n'avait plus sa place. La pitié non plus. »
Il ne fallut rien de plus pour que Lennart se raidisse devant l'affront supplémentaire que lui faisaient ces chants de victoire et ces sons, immémoriaux et infâmes, qui s'extirpaient des antiques cromornes de Modighjem.
Le moment était venu.
L'attente n'avait plus sa place. La pitié non plus. »