« Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier...
Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses.
— Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable... »
Avez-vous déjà eu, entre vos mains, un ouvrage qui vous a soufflé l'amour pour la lecture ? Pour beaucoup, ce fut Harry Potter. Mon Histoire, elle, a commencé avec la Quête d'Ewilan, lorsque j'étais au primaire. Ma sœur, d'un an mon aînée, a eu la chance de rencontrer l'auteur durant une intervention de celui-ci dans sa classe. Les jours ont passé et elle gardait précieusement ce livre auprès d'elle, le nez constamment dedans. J'étais médusée par son comportement et finalement, elle me le confia, afin que je le lise à mon tour. C'est donc avec une once de nostalgie que je vous confie mon aventure livresque qui a changé ma vision pour les livres.
Mais d'abord, au vu de l'absence de résumé sur la quatrième couverture, laissez-moi vous conter, brièvement, cette histoire. Elle commence en France, où nous faisons la connaissance de Camille, une jeune fille de treize ans, presque banale, et de son ami Salim. Un événement singulier va bouleverser le quotidien de l'Héroïne et les deux collégiens vont se retrouver dans l'Autre Monde. Camille apprendra qu'elle n'est pas une simple Terrienne. Entourée de Salim et de ses nouveaux alliés, elle va entreprendre une quête dans ce monde qui sombre petit à petit dans le Chaos... Je n'en dirais pas plus, c'est à vous de découvrir cette aventure.
Cependant, résumé ainsi, ce roman a tout d'une énième histoire fantastique qu'on nous sert, depuis des décennies, cliché et sans originalité. Eh bien, rassurez-vous, ce n'est qu'apparence, car sous ce scénario quelque peu simpliste se cache des merveilles. L'Autre Monde en regorge : des races et un bestiaire uniques, des guildes surprenantes, des paysages enchanteurs, un pouvoir merveilleux qu'une partie de la population peut maîtriser... Et encore tant de choses qui rendent cet univers tout simplement unique. Quel dommage, cependant, qu'en tant que premier tome, on ne fait que les effleurer.
Par ailleurs, pour un premier tome, je le trouve bien réussit. La difficulté au commencement d'une nouvelle série, c'est la mise en place des bases de l'univers du livre et de son fil rouge ; certaines fois, cela parait trop lent ou au contraire, trop précipité. Ici, Pierre Bottero a trouvé le tempo idéal. On se familiarise avec les deux Héros dans leur quotidien, juste assez pour ne pas s'ennuyer et les connaître. Et les événements perturbateurs dans la vie de Camille dynamisent le récit. L'arrivé à Gwendalavir (partie Sud et territoire Humain de l'Autre Monde) se fait en douceur (ou presque) car l'auteur a eu la délicatesse de ne pas agresser le lecteur par un flot d'informations. Ces derniers, on les récolte petit à petit à travers les pages (et les tomes) ce qui rend l'immersion bien plus agréable. Les événements vont s'enchaîner à un rythme assez fluide, on se laisse facilement emporter par l'aventure, je regrette même qu'elle ne fut pas plus longue, juste pour savourer encore un peu ce voyage avec toute la petite troupe. Une lecture donc agréable, du moins, pour cette première partie nommée Ewilan.
La deuxième partie, Akiro, est plus complexe. Camille a endossé son rôle pour la quête qu'on lui a confié mais de nombreux obstacles jonchent son chemin. Dans un sens, je trouve ça plaisant de voir que nos deux Héros se retrouvent en difficulté et qu'on leur complique la vie pour atteindre leur objectif. Mais d'un autre côté, cela ralentit le récit. Un mal pour un bien. Je préfère ça à une dénouement plus rapide et sans difficultés. Cela aurait été, à mes yeux, plus ennuyeux. Cependant, je trouvais certains points manquant de réalisme, mais n'étant pas à leurs places et n'ayant pas accompli le cheminement qu'ils vont suivre, je ne pourrais confirmer si cela est possible de le faire. Et tout cela pourquoi ? Ah, hélas (enfin, par pour les lecteurs) la mission ne se passera pas comme prévue et c'est tant mieux ! Car cela signifie que l'histoire va continuer encore un certains temps (deux tomes de plus). D'ailleurs, à ma première lecture, je fus enchantée par ce dénouement final, car je voulais retourner à l'aventure à travers Gwendalavir ! Et c'est exactement ce que nous laisse présager le dernier chapitre.
Mais une histoire ne serait rien sans ses personnages. Ils ne sont pas très approfondis, c'est ce que je regrette le plus. Je voudrais tellement mieux les connaître, savoir leurs craintes, leurs convictions, leurs ressentis... Enfin, surtout pour les personnages secondaires, car l'auteur nous offre plutôt les pensées des deux Héros, mais moi, j'aime aussi les autres ! Que serait cette aventure sans leurs alliés ? Edwin est un personnage assez mystérieux, quelque peu difficile à cerner. Droit et stricte, c'est homme plein de ressources qui arrive à tourner les situations les plus délicates en sa faveur. Il est capable de tout les sacrifices pour mener les missions à bien, même si cela doit mettre ses compagnons en danger. Ce qui fait de lui un guerrier impitoyable, mais aussi un chef de groupe à qui on peut se fier, même s'il n'est pas tendre avec son austérité. Comme pour contre-balancer cette froideur, il y a d'un autre côté Bjorn, chevalier qui cherchait encore sa voie jusqu'à qu'il croise la route de nos deux Héros. Je le trouve attachant. C'est un homme au grand coeur qui rêve d'être enfin utile aux autres. Quelque peu fanfaron et ayant toujours les mots pour sourire, il apporte cette touche d'humour et de joie de vivre qui manque au groupe. Un point qui partage avec Salim et une belle amitié naît entre eux. Pour ce qui est de la sagesse, on peut conter sur Maître Duom ; ne vous fiez au vieil homme, car, malgré ses longues années, il détient encore du mordant. C'est lui qui apporte des éclaircissement aux lecteurs sur l'histoire et ses conseils sont très précieux. Un personnage intéressant en soit, mais qu'on sait très peu de chose, dommage. Mais il n'a pas à se plaindre contrairement à Maniel et Hans qui sont quasiment relayés au titre de décorations. Certes, je veux bien que ça soit de simple gardes de la cité qui ont seulement pour mission d'assurer la sécurité de la troupe, mais quand même... Et enfin, Ellana, la dernière arrivée, quelque peu tardive. De ce qu'on sait d'elle sur ce tome, c'est qu'elle détient de grandes capacités de combats. Futée, rebelle, indépendante... Bref, elle ne se laisse par marcher sur les pieds. Mais son caractère est loin d'être insupportable, au contraire, elle est charismatique et on a envie de connaître ce bout de femme pleine de vigueur. De plus, j'apprécie le fait qu'elle soit, certes, douée, mais pas imbattable ! C'est avant tout une personne avec des faiblesses et du potentiel, et ça, j'aime bien.
Les personnages secondaires, c'est bien beau, mais j'imagine que vous attendez surtout la description de nos deux Héros ? Soit, commençant alors avec le sujet qui fâche : Camille. Même après tant d'années, je ne serais dire si j'apprécie, ou non, l'Héroïne. Surdouée et débrouillarde, elle a quelque peu des airs de Mary Sue à cause de ces capacités hors norme pour son âge. Cela m’agace, mais d'un autre côté, elle est loin d'être parfaite, car la jeune fille détient un caractère quelque peu héritant. Certes, je veux bien qu'elle ait du mordant au vu du cadre familial dans lequel elle a grandi, mais il y a des moments où ça frôle l’irrespect et j'ai certaine fois le sentiment qu'elle rabaisse, sans le savoir, son ami Salim. Mais c'est ce dernier point qui montre le côté humain du personnage : personne n'est parfait, même l'Héroïne. Est-ce que je la déteste ? Non, mais je n'arrive pas à m'attacher à elle. Peut-être que je l'aurais, par contre, beaucoup moins supporté, si Salim n'était pas là. Car ce dernier, a le don de l'adoucir. Il est le contraire de son amie ; respirant la joie de vivre, généreux, optimiste, souriant... Contrairement à Camille, il n'a pas de grandes capacités (que ça soit intellectuelle, physique et ne maîtrisant aucune magie) mais il a des qualités de coeur qu'on ne peut ignorer. Il est cette touche de légèreté et de fraîcheur au duo, mais aussi à l'histoire. On regrette presque qu'il ne soit pas plus mis à l'avant (et d'ailleurs, j'ai apprécié le fait qu'il ressent qu'il soit dans l'ombre de Camille). En d'autres thermes, c'est un personnage très attachant et qui nous montre le beau lien qui relit les deux adolescents.
Voilà pour le fond, mais qu'en est-il de la forme ? Pierre Bottero a su se démarquer par son style d'écriture ; il est assez simple de reconnaître ses textes. Sa plume se traduit par une légèreté qui peut dérouter certains. Oublier les longues phrases parsemées de métaphores à outrance, elles sont simples et précises. Voir courtes. Très courtes. Comme là. Par exemple. Et pourtant, on peut y déceler au coin d'une page une certaine poésie dans ses mots. Peut-être que certains seront frustrés face à sa plume, pour ma part j'ai su apprécier cette légèreté. C'est aussi un avantage, car l'histoire est accessible à la fois pour les plus jeunes mais aussi aux plus fervents lecteurs.
Mais d'abord, au vu de l'absence de résumé sur la quatrième couverture, laissez-moi vous conter, brièvement, cette histoire. Elle commence en France, où nous faisons la connaissance de Camille, une jeune fille de treize ans, presque banale, et de son ami Salim. Un événement singulier va bouleverser le quotidien de l'Héroïne et les deux collégiens vont se retrouver dans l'Autre Monde. Camille apprendra qu'elle n'est pas une simple Terrienne. Entourée de Salim et de ses nouveaux alliés, elle va entreprendre une quête dans ce monde qui sombre petit à petit dans le Chaos... Je n'en dirais pas plus, c'est à vous de découvrir cette aventure.
Cependant, résumé ainsi, ce roman a tout d'une énième histoire fantastique qu'on nous sert, depuis des décennies, cliché et sans originalité. Eh bien, rassurez-vous, ce n'est qu'apparence, car sous ce scénario quelque peu simpliste se cache des merveilles. L'Autre Monde en regorge : des races et un bestiaire uniques, des guildes surprenantes, des paysages enchanteurs, un pouvoir merveilleux qu'une partie de la population peut maîtriser... Et encore tant de choses qui rendent cet univers tout simplement unique. Quel dommage, cependant, qu'en tant que premier tome, on ne fait que les effleurer.
Par ailleurs, pour un premier tome, je le trouve bien réussit. La difficulté au commencement d'une nouvelle série, c'est la mise en place des bases de l'univers du livre et de son fil rouge ; certaines fois, cela parait trop lent ou au contraire, trop précipité. Ici, Pierre Bottero a trouvé le tempo idéal. On se familiarise avec les deux Héros dans leur quotidien, juste assez pour ne pas s'ennuyer et les connaître. Et les événements perturbateurs dans la vie de Camille dynamisent le récit. L'arrivé à Gwendalavir (partie Sud et territoire Humain de l'Autre Monde) se fait en douceur (ou presque) car l'auteur a eu la délicatesse de ne pas agresser le lecteur par un flot d'informations. Ces derniers, on les récolte petit à petit à travers les pages (et les tomes) ce qui rend l'immersion bien plus agréable. Les événements vont s'enchaîner à un rythme assez fluide, on se laisse facilement emporter par l'aventure, je regrette même qu'elle ne fut pas plus longue, juste pour savourer encore un peu ce voyage avec toute la petite troupe. Une lecture donc agréable, du moins, pour cette première partie nommée Ewilan.
La deuxième partie, Akiro, est plus complexe. Camille a endossé son rôle pour la quête qu'on lui a confié mais de nombreux obstacles jonchent son chemin. Dans un sens, je trouve ça plaisant de voir que nos deux Héros se retrouvent en difficulté et qu'on leur complique la vie pour atteindre leur objectif. Mais d'un autre côté, cela ralentit le récit. Un mal pour un bien. Je préfère ça à une dénouement plus rapide et sans difficultés. Cela aurait été, à mes yeux, plus ennuyeux. Cependant, je trouvais certains points manquant de réalisme, mais n'étant pas à leurs places et n'ayant pas accompli le cheminement qu'ils vont suivre, je ne pourrais confirmer si cela est possible de le faire. Et tout cela pourquoi ? Ah, hélas (enfin, par pour les lecteurs) la mission ne se passera pas comme prévue et c'est tant mieux ! Car cela signifie que l'histoire va continuer encore un certains temps (deux tomes de plus). D'ailleurs, à ma première lecture, je fus enchantée par ce dénouement final, car je voulais retourner à l'aventure à travers Gwendalavir ! Et c'est exactement ce que nous laisse présager le dernier chapitre.
Mais une histoire ne serait rien sans ses personnages. Ils ne sont pas très approfondis, c'est ce que je regrette le plus. Je voudrais tellement mieux les connaître, savoir leurs craintes, leurs convictions, leurs ressentis... Enfin, surtout pour les personnages secondaires, car l'auteur nous offre plutôt les pensées des deux Héros, mais moi, j'aime aussi les autres ! Que serait cette aventure sans leurs alliés ? Edwin est un personnage assez mystérieux, quelque peu difficile à cerner. Droit et stricte, c'est homme plein de ressources qui arrive à tourner les situations les plus délicates en sa faveur. Il est capable de tout les sacrifices pour mener les missions à bien, même si cela doit mettre ses compagnons en danger. Ce qui fait de lui un guerrier impitoyable, mais aussi un chef de groupe à qui on peut se fier, même s'il n'est pas tendre avec son austérité. Comme pour contre-balancer cette froideur, il y a d'un autre côté Bjorn, chevalier qui cherchait encore sa voie jusqu'à qu'il croise la route de nos deux Héros. Je le trouve attachant. C'est un homme au grand coeur qui rêve d'être enfin utile aux autres. Quelque peu fanfaron et ayant toujours les mots pour sourire, il apporte cette touche d'humour et de joie de vivre qui manque au groupe. Un point qui partage avec Salim et une belle amitié naît entre eux. Pour ce qui est de la sagesse, on peut conter sur Maître Duom ; ne vous fiez au vieil homme, car, malgré ses longues années, il détient encore du mordant. C'est lui qui apporte des éclaircissement aux lecteurs sur l'histoire et ses conseils sont très précieux. Un personnage intéressant en soit, mais qu'on sait très peu de chose, dommage. Mais il n'a pas à se plaindre contrairement à Maniel et Hans qui sont quasiment relayés au titre de décorations. Certes, je veux bien que ça soit de simple gardes de la cité qui ont seulement pour mission d'assurer la sécurité de la troupe, mais quand même... Et enfin, Ellana, la dernière arrivée, quelque peu tardive. De ce qu'on sait d'elle sur ce tome, c'est qu'elle détient de grandes capacités de combats. Futée, rebelle, indépendante... Bref, elle ne se laisse par marcher sur les pieds. Mais son caractère est loin d'être insupportable, au contraire, elle est charismatique et on a envie de connaître ce bout de femme pleine de vigueur. De plus, j'apprécie le fait qu'elle soit, certes, douée, mais pas imbattable ! C'est avant tout une personne avec des faiblesses et du potentiel, et ça, j'aime bien.
Les personnages secondaires, c'est bien beau, mais j'imagine que vous attendez surtout la description de nos deux Héros ? Soit, commençant alors avec le sujet qui fâche : Camille. Même après tant d'années, je ne serais dire si j'apprécie, ou non, l'Héroïne. Surdouée et débrouillarde, elle a quelque peu des airs de Mary Sue à cause de ces capacités hors norme pour son âge. Cela m’agace, mais d'un autre côté, elle est loin d'être parfaite, car la jeune fille détient un caractère quelque peu héritant. Certes, je veux bien qu'elle ait du mordant au vu du cadre familial dans lequel elle a grandi, mais il y a des moments où ça frôle l’irrespect et j'ai certaine fois le sentiment qu'elle rabaisse, sans le savoir, son ami Salim. Mais c'est ce dernier point qui montre le côté humain du personnage : personne n'est parfait, même l'Héroïne. Est-ce que je la déteste ? Non, mais je n'arrive pas à m'attacher à elle. Peut-être que je l'aurais, par contre, beaucoup moins supporté, si Salim n'était pas là. Car ce dernier, a le don de l'adoucir. Il est le contraire de son amie ; respirant la joie de vivre, généreux, optimiste, souriant... Contrairement à Camille, il n'a pas de grandes capacités (que ça soit intellectuelle, physique et ne maîtrisant aucune magie) mais il a des qualités de coeur qu'on ne peut ignorer. Il est cette touche de légèreté et de fraîcheur au duo, mais aussi à l'histoire. On regrette presque qu'il ne soit pas plus mis à l'avant (et d'ailleurs, j'ai apprécié le fait qu'il ressent qu'il soit dans l'ombre de Camille). En d'autres thermes, c'est un personnage très attachant et qui nous montre le beau lien qui relit les deux adolescents.
Voilà pour le fond, mais qu'en est-il de la forme ? Pierre Bottero a su se démarquer par son style d'écriture ; il est assez simple de reconnaître ses textes. Sa plume se traduit par une légèreté qui peut dérouter certains. Oublier les longues phrases parsemées de métaphores à outrance, elles sont simples et précises. Voir courtes. Très courtes. Comme là. Par exemple. Et pourtant, on peut y déceler au coin d'une page une certaine poésie dans ses mots. Peut-être que certains seront frustrés face à sa plume, pour ma part j'ai su apprécier cette légèreté. C'est aussi un avantage, car l'histoire est accessible à la fois pour les plus jeunes mais aussi aux plus fervents lecteurs.
Ce premier tome n'a peut-être pas la prétention d'être une grande oeuvre, mais la lecture est plaisante et nous permet de passer un moment sans se prendre la tête. Malgré certains défauts, on découvre les prémices d'un monde qui semble nous tendre les bras et nous invite à poursuivre l'aventure dans le deuxième tome.
<< Elle était toujours debout dans le chariot, les bras levés vers le ciel. Les premiers rayons du soleil se prirent dans ses cheveux qui se nimbèrent d'or.
Elle éclata d'un rire sauvage et émerveillé.
Son héritage retrouvé comblait en elle un gouffre invisible.
De nouveau entière, elle rayonnait de joie. >>
Elle éclata d'un rire sauvage et émerveillé.
Son héritage retrouvé comblait en elle un gouffre invisible.
De nouveau entière, elle rayonnait de joie. >>